Infrastructures

Le PSG n’est plus candidat au rachat du Stade de France

Stade de France

Le Paris Saint-Germain a finalement mis un terme à sa candidature pour le rachat du Stade de France. La période de dépôt des dossiers de candidature auprès de Fin Infra, la mission d’appui au financement des infrastructures, s’est clôturée mercredi midi. Malgré un intérêt initial, le club de la capitale a décidé de ne pas aller jusqu’au bout de la procédure.

Après une concession accordée en 1995 au consortium Vinci-Bouygues, le Stade de France changera d’exploitant à partir de juillet 2025. Le fonds qatari QSI, propriétaire du PSG, a renoncé à son projet après une réflexion approfondie. Les dirigeants préfèrent désormais se focaliser sur deux autres options : l’acquisition du Parc des Princes ou la construction d’un nouveau stade.

La piste du Stade de France, sérieusement envisagée par Nasser Al-Khelaïfi et ses conseillers, s’est avérée trop complexe avec des contraintes initialement sous-estimées. La réflexion a toutefois permis d’affiner les besoins du club, et l’arrivée d’Arctos, un fonds d’investissement américain devenu actionnaire à hauteur de 12,5 %, a influencé la décision en faveur d’autres projets, comme l’extension du Parc des Princes à près de 60 000 places.

Contrairement à d’autres clubs européens, le PSG dispose uniquement d’une concession pour son enceinte depuis 1974, ce qui limite son développement. Anne Hidalgo s’est opposée à une vente du Parc des Princes fin 2022, suscitant la colère de Nasser Al-Khelaïfi.

Le calendrier du PSG au Stade de France aurait été incompatible avec les rencontres internationales des équipes de France de football et de rugby, que l’État souhaite maintenir dans ce stade. Les autres candidats au rachat ou à la concession ont tous déposé des dossiers complets en réponse à l’appel à manifestation d’intérêt. Parmi eux, le consortium Vinci-Bouygues vise une nouvelle concession, tandis que la société GL Events en partenariat avec Paris Entertainment Company s’intéresse également à la concession.

Le groupement français « Stade de France, notre bien commun » est candidat au rachat de l’enceinte en intégrant la Fédération Française de Football et la Fédération Française de Rugby dans son projet via une fiducie.

Les offres actuelles restent non engageantes, et Fin Infra étudiera les candidatures pendant plusieurs mois, pouvant choisir entre vente et concession, voire les deux.

Le prix réel du Stade de France de 80 000 places reste difficile à établir, prenant en compte la valorisation comptable de 647 millions d’euros et les coûts de rénovation estimés à un milliard d’euros. L’État discutera avec le repreneur potentiel après une phase d’étude approfondie, avec une réponse définitive attendue d’ici la fin de l’année.

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