« Du Coq aux All Blacks, la guerre des marques aura bien lieu », Dominique Jubert

La Coupe du monde de rugby 2023 est un terrain de jeu pour les équipes nationales, mais aussi un champ de bataille pour les marques et l’identité des nations, comme le démontre le match d’ouverture France – Nouvelle-Zélande.
L’hémisphère nord privilégie des symboles traditionnels tels que le trèfle (Irlande) ou la rose (Angleterre), ancrés dans l’histoire et la culture nationale. En revanche, l’hémisphère sud adopte une approche plus audacieuse en mettant en avant des noms d’équipe forts comme les All Blacks (Nouvelle-Zélande) ou les Springboks (Afrique du Sud), qui sont devenus des marques à part entière avec une forte identité visuelle.
L’article de Stratégies se demande si le nom d’équipe est plus important que le symbole pour une équipe nationale. L’équipe de France de rugby illustre cette question avec le coq sur leur maillot, qui remonte à la première sélection française en 1905, et l’appellation « XV de France« , qui confère un caractère affectif naturel unique. Cette tension entre tradition et modernité, entre respect du passé et innovation, est présente dans l’approche branding des équipes nationales.
Les équipes cherchent à engager leurs partenaires et à inspirer leurs fans, car les emblèmes portés par les joueurs incarnent des valeurs et des cultures, définissent des identités uniques et contribuent au développement des marques nationales.
La Coupe du monde 2023 ne se résumera pas uniquement à des victoires et des défaites sur le terrain, mais aussi à la manière dont les équipes réussiront à exprimer leurs identités et à se démarquer dans une compétition de plus en plus concurrentielle.
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