Alpes 2030

JO d’hiver 2030 : les Alpes françaises vont être fixées ce mercredi

Skieur dans les Alpes

Ce mercredi, la commission exécutive du Comité international olympique se prononcera sur les candidatures en lice pour l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver 2030 et 2034. Parmi les prétendants, les Alpes françaises affichent une confiance certaine, mais des incertitudes persistent quant à la sélection finale.

Avant l’annonce officielle, David Lappartient, accompagné de ses homologues suisses, suédois et américains, attendra un appel téléphonique du CIO. Ce coup de fil déterminera qui pourra passer à l’étape du dialogue ciblé pour l’attribution des Jeux Olympiques. L’optimisme règne dans le camp français, galvanisé par les encouragements reçus de Lausanne en faveur de leur candidature. Cependant, une surprise reste envisageable.

La principale interrogation porte sur le nombre de candidatures retenues. La logique voudrait qu’un seul dossier émerge, mais la rapidité avec laquelle les évaluations ont été menées soulève des questions. Les dossiers ont été déposés le 7 novembre, les auditions de 45 minutes ont eu lieu le 21 novembre, laissant peu de temps pour une décision éclairée.

Thomas Bach, président du CIO, aspirait à réduire le nombre de perdants dans le processus de désignation, mais une sélection hâtive risque de laisser des candidats méritants sur le carreau, sans explication claire.

Les États-Unis, en lice depuis plusieurs années, privilégient 2034, mais leur présence dans la course suscite des interrogations. De même, la Suisse pourrait envisager l’Olympiade suivante contrairement aux autres pays.

L’absence de précédents rend la situation complexe, d’autant plus que les critères de sélection s’appuient sur des dossiers solides, abordables et écologiques, une exigence dictée par la volonté de réduire les coûts, l’électoralisme et les risques de corruption.

Le sort des JO d’hiver 2030 dépendra des conclusions de la commission du futur hôte, présidée par l’Autrichien Karl Stoss. Cette commission, composée de huit membres dont deux anciens champions olympiques, devra présenter des recommandations ratifiées par la commission exécutive du CIO ce mercredi.

Si une seule candidature est retenue pour le dialogue ciblé en 2030, cela préfigurera très probablement son organisation, rendant le vote de la session l’année prochaine purement formel. L’attente demeure intense jusqu’à l’annonce officielle.

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