JO d’hiver 2030 : vers une attribution sous conditions pour les Alpes françaises
Le Comité international olympique s’apprête à voter ce mercredi 24 juillet pour l’attribution des Jeux d’hiver de 2030. La candidature des Alpes françaises, seule en lice, semblait bien partie, mais des obstacles politiques viennent compliquer la donne.
Le principal problème réside dans l’absence de garantie officielle de l’État français. En raison de la dissolution de l’Assemblée nationale et du gouvernement démissionnaire, Gabriel Attal, en tant que Premier ministre, n’a pas pu signer la lettre d’engagement financier. Cette lettre est pourtant cruciale pour le CIO, car elle engage l’État à soutenir financièrement l’organisation des Jeux.
Si l’absence de garantie est le problème le plus immédiat, d’autres questions subsistent autour du budget des Jeux. Le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques a estimé le coût à un peu moins de 2 milliards d’euros, mais une inspection de l’Inspection Générale des Finances a émis des doutes sur cette estimation.
Malgré ces incertitudes, les défenseurs de la candidature française restent confiants. Ils affirment que des économies peuvent encore être réalisées et que le budget final sera inférieur aux estimations du COJOP. Ils soulignent également les retombées économiques positives que les Jeux généreraient pour la région.
Le président de la République, Emmanuel Macron, se rendra devant le CIO réuni à Paris ce mercredi pour défendre la candidature française. Il est convaincu que la France a toutes les atouts pour organiser des Jeux d’hiver réussis et durables.
Le CIO devrait voter en faveur de la candidature française, mais il pourrait le faire sous conditions. Le comité pourrait exiger des garanties supplémentaires de la part de l’État français avant de finaliser l’attribution des Jeux.
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