Le Trophée des Champions 2023 se déroulera à Bangkok, au Stade Rajamangala, cet été. L’annonce a été faite il y a quelques jours.
Tancée par les opposants à cette décision, et notamment ceux réclamant l’application des principes de sobriété (écologique), la Ligue de Football Professionnel a communiqué sur sa contribution à un projet de reboisement géré par la Société Forestière.
La LFP explique dans son communiqué que « les enjeux de l’organisation de ce match organisé à l’international depuis 2008 sont clef pour le bon développement du football français. » On parle d’un montant de 4,5M€ versé à la Ligue pour cette édition thaïlandaise.
Des actions visant à réduire l’impact carbone de l’événement sont en place :
– Réduction du nombre de repérages réalisés en amont de l’événement ;
– Rationalisation du nombre de personnes mobilisées lors de l’événement ;
– Préférence pour des vols réguliers et des compagnies aériennes engagées dans des programmes de contribution carbone.
Le projet de reboisement, s’il se veut équivalent au coût carbone émis pour cette organisation (séquestration de 2 720 tonnes eqCO2 sur 30 ans), suscite beaucoup de critiques et notamment des accusations de greenwashing.
Symboliquement et écologiquement, l’organisation du Trophée des Champions en Thaïlande est difficile à défendre. Au contraire, économiquement, elle se justifie probablement. La cohabitation des deux est toujours complexe.
Mais le différentiel d’émission de CO2 est-il si important entre un match à 50 000 spectateurs à Saint-Denis ou à Bangkok, dans la mesure où ce sont les déplacements des supporters qui génèrent le plus de pollution ? Il est vrai qu’il n’est pas certain que le Trophée des Champions attire autant de monde en France…
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