Le sport français est malade…

C’est un article qui a un peu fait parlé ce week-end sur les réseaux sociaux. Qui a été, en tout cas, assez partagé. Il s’agit d’un regard extérieur, suisse en l’occurence, sur la situation du sport français, après les difficultés et scandales recensés au CNOSF, à la FFF, à la FFR, etc.

Ce journaliste suisse, du quotidien zurichois Blick, analyse les raisons du grand déballage qui a lieu à la veille de Paris 2024 et épingle des instances dirigeantes.

S’il souligne les performances sportives des équipes de France, Richard Werly résume les problèmes du sport français aux abus de pouvoir, rendus possible par une gouvernance désuète, où le poids des personnalités l’a longtemps emporté sur la transparence. « Dans un pays dominé par la puissance publique, où l’État est omniprésent, les fédérations sportives se sont transformées en forteresses, dominées par des barons qui règnent sans partage. »

Noté aussi la défaillance des pouvoirs publics qui ont peiné à identifier les failles et qui ont finalement des pouvoirs limités. La seule porte de sortie semble être, selon l’auteur de cet article et citant « tous les connaisseurs du sport business », le renouvellement des cadres. « Rompre avec la génération de dirigeant qui a émergé dans les années 2000. Promouvoir des cadres qui ont pleinement compris la révolution #metoo. »

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