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Top Story

Vincent Chaudel : "Si on veut tenir son rang en Top 14, il faut avoir l’économie du Top 14"

(je fais les top stories avec l’actualité que j’ai… 😅)

Le RC Vannes se trouve confronté à la nécessité d'adapter son modèle économique aux exigences du Top 14, qu’il souhaite retrouver le plus vite possible. Le club a pris la décision controversée de déplacer certains de ses abonnés pour faire de la place aux partenaires, un choix analysé par Vincent Chaudel, fondateur de l’Observatoire du Sport Business. Cette situation met en lumière les tensions régulières entre la fidélité des supporters et les impératifs financiers des clubs professionnels.

Un modèle économique du rugby dépendant des entreprises

Contrairement au football, le rugby professionnel en France n'est pas "télédépendant". Son modèle économique est plus équilibré et repose fortement sur les recettes générées par la relation avec les entreprises. Alors que les droits TV de la LNR s'élèvent à 140 millions d'euros pour les 14 clubs du Top 14, les clubs avec un budget de 20 à 40 millions d'euros "ont développé des recettes ailleurs".

Vannes, avec un stade de La Rabine (11 865 places) plus petit que ses concurrents du Top 14 (moyenne de 16 000 spectateurs) ou que des candidats à la montée comme Grenoble (20 000 places au Stade des Alpes), dispose mécaniquement de "moins de recettes billetterie et moins de recettes entreprises, puisqu’il a moins de loges".

Pour Vincent Chaudel, le projet d’agrandissement du stade à 15 000 places est "pertinent" et, en attendant, le club a besoin de "faire de la place aux entreprises puisque c’est ce qui va permettre d’avoir l’économie conforme aux ambitions".

Le dilemme du supporter face aux impératifs financiers

Le déplacement d'abonnés au profit de partenaires est une question récurrente dans les clubs, et le RC Vannes n'y échappe pas. La logique économique est implacable : "entre un abonné qui va payer quelques centaines d’euros à l’année et une place entreprise (...) ça se compte plutôt en milliers d’euros". Selon Vincent Chaudel, une seule place d'entreprise peut équivaloir à 5 à 10, voire plus, places de spectateurs grand public. Il compare la gestion d'un stade à celle d'un avion, où ce sont les places "first" ou "business" qui financent les places "éco".

Pour le RC Vannes, ce choix, jugé "évidemment financier", a été fait pour rester "compétitif dans une Pro D2 de plus en plus exigeante" et, à l’avenir, en Top 14. Des abonnés, dont l'abonnement le plus cher s'élève à 737 €, ont été déplacés pour des partenaires payant "plusieurs milliers d'euros". Le club, conscient de la sensibilité du sujet, avait déjà évoqué cette possibilité les saisons précédentes sans la concrétiser. "On aurait trouvé ça plus dur de le faire l’année de la montée".

Malgré la déception de certains supporters, qui ont pointé du doigt la communication "tardive" du club, la plupart "comprend totalement" la situation. Le club a mis en place des mesures de compensation, comme l'offre d'un maillot, d'un repas et d'un déplacement en bus, pour apaiser les tensions.

Le défi pour le RC Vannes est de maintenir cet équilibre délicat entre l'expansion économique nécessaire et le respect de sa base de fans, essentielle à son identité.

À voir sur le télégramme 🔒

En bref

À lire, à voir ou à écouter

Cet été, vous avez moins le temps de suivre le Café du Sport Business ? Je vous propose d’écouter la Top Story dans un podcast de 5 minutes. Sans dévoiler de secret, ce podcast est réalisé à l’aide de l’intelligence artificielle.

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