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Le CNOSF à l’aube d’une ère nouvelle avec Amélie Oudéa-Castéra
L'élection à la présidence du Comité National Olympique et Sportif Français se déroule dans un climat singulier, marqué par l'absence de concurrence pour Amélie Oudéa-Castéra, ancienne ministre des Sports et des Jeux de Paris 2024.
Le retrait de son seul rival, Didier Séminet, le 7 juin, la laisse unique candidate, une situation inédite depuis 1972. Ce "match gagné d'avance" recentre l'attention sur la composition du futur conseil d'administration et les débats sous-jacents qui agitent le mouvement sportif français.
Une candidature solo et des critiques sous-jacentes
L'arrivée d'Amélie Oudéa-Castéra dans la course à la présidence du CNOSF, officialisée le 16 avril, a rompu une certaine indifférence et mis en lumière une institution dont la pertinence est régulièrement questionnée. Didier Séminet, président de la Fédération française de baseball softball, qui s'était déclaré candidat dès le 20 mars suite au départ de David Lappartient, a finalement jeté l'éponge, dénonçant des "pressions politiques et institutionnelles". Ces accusations, relayées par Denis Masseglia, ancien président du CNOSF, et André Leclercq, vice-président d'honneur, s'interrogent sur l'équité de la campagne et d'éventuels "conflits d'intérêts" liés aux anciennes fonctions d'AOC.
Il est également relevé, avec une pointe d'ironie, que l'ancienne ministre brigue la tête d'un mouvement sportif dont le ministère a réduit de 7 M€ des subventions promises en 2023 dans le cadre d'une convention signée par elle-même. La polémique sur son salaire de 9 000 euros mensuels, voté précédemment pour Brigitte Henriques, est aussi ravivée. Philippe Bana, président de la Fédération française de handball et parrain d'AOC, défend ce dispositif comme étant "le système pour le sport français qui doit être appliqué en 2025".
Cédric Gosse, président de la Fédération française de triathlon, a retiré sa candidature pour soutenir l'ancienne ministre, dont il a repris la tête du Think Tank Rénovons le sport français. Pour sa part, Amélie Oudéa-Castéra, qui a "préféré s'investir pour le mouvement sportif" plutôt que de s'emparer du Coq Sportif, estime "qu’il y avait une sorte de force irrésistible dans cette campagne".
L’enjeu du conseil d'administration et les défis futurs
Au-delà de la présidence acquise, l'enjeu majeur de cette élection réside dans la composition du conseil d'administration. 71 candidats briguent les 45 sièges disponibles pour un mandat de quatre ans. Parmi eux, des figures du sport français comme les médaillées olympiques Sarah Ourahmoune (boxe) et Astrid Guyart (escrime), ainsi que des présidents de fédérations (Fabien Saguez, Michel Callot, Philippe Bana, Eric Tanguy, Gilles Erb, Cédric Gosse).
Certains sièges sont déjà connus du fait du nombre de candidats par rapport aux places, comme les deux représentants de la catégorie 4 (fédérations scolaires ou universitaires) ou les représentants de la commission des athlètes de haut niveau (Marie Martinod et Axel Clerget).
Le programme d'Amélie Oudéa-Castéra, intitulé "pour un CNOSF fort, utile et moderne" et découpé en trois parties avec 20 mesures phares, est décrit comme "précis, carré et maîtrisé". Il a été présenté devant l'ensemble des fédérations et la commission des athlètes de haut niveau.
La promesse de bénéficier d'un "boni considérable de Paris 2024 (15 M€ pour le CNOSF et 45,5 M€ gérés par le fonds de dotation dont le CNOSF est membre fondateur)" a rassuré certains sur sa capacité à "porter le programme des athlètes".
Pour Yohan Penel, ancien président de la Fédération française de badminton, son statut d'ancienne ministre est "une force car elle connaît tous les rouages de l'administration".
L'objectif de l'Assemblée Générale est de valider une "cheffe de file, son leader du sport français" , et de "montrer un mouvement sportif fort et uni" pour assurer l'héritage des Jeux de Paris 2024 et préparer les Jeux d'hiver de 2030 dans les Alpes.
Le niveau de l'adhésion lors du vote sera un indicateur crucial de sa légitimité à rassembler un mouvement sportif divisé.
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