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Paris 2024 : un bilan financier positif... et un héritage en berne ?

Un an après le succès retentissant des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le sport français exprime sa "désillusion" face aux nouvelles coupes budgétaires annoncées par le gouvernement. Alors que Paris célèbre l'anniversaire de la cérémonie d'ouverture, la réduction de près de 18% des crédits alloués au ministère des Sports pour 2026 suscite l'incompréhension et l'inquiétude de l'ensemble du mouvement sportif.

Le paradoxe d'un excédent financier et de coupes budgétaires

Les Jeux de Paris 2024 ont été un "énorme succès populaire" et ont généré un excédent financier de 76 millions d'euros, une somme destinée à être réinvestie dans le sport français. Michaël Aloïsio, directeur général délégué et porte-parole des JO de Paris 2024, rappelle avec force que "chaque euro dans le sport est un euro investi. Quand vous investissez dans le sport, c’est de la santé publique, du lien social, de la fierté".

Malgré ce bilan positif et cette reconnaissance unanime de la "puissance extraordinaire que le sport peut avoir", le gouvernement, en quête de 44 milliards d'euros pour boucler son budget, a acté une baisse significative de 17,65 % des crédits du ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Vie Associative pour l'année prochaine.

Cette nouvelle ponction budgétaire s'ajoute à des coupes déjà subies par le secteur depuis le début de l'année, totalisant "près de 300 millions d’euros" déjà "rendus par le secteur", soit "l'équivalent de près de la moitié de ses crédits budgétaires". Cette situation est jugée "incompréhensible, injuste et dangereuse" par le CNOSF et le CPSF, qui dénoncent un "véritable abandon, à rebours de l'héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques".

Michaël Aloïsio critique également le rapport de la Cour des comptes, qui a estimé à 6 milliards d'euros les coûts publics des JO 2024, arguant qu'il "ne prend pas en compte, du coup, les recettes et les impacts positifs, notamment les impacts économiques". Il souligne que des dépenses, comme la préparation des athlètes ou la ligne 14 du métro, sont incluses dans le coût des Jeux alors qu'elles "dépassent le coût des Jeux" ou sont des investissements plus larges.

L'héritage sportif en demi-teinte face aux contraintes

L'engouement populaire post-Jeux est indéniable, avec "environ 770 000 licenciés supplémentaires" pour un total de "16,2 millions de pratiquants en France". Des fédérations comme le tennis de table (+20%), le judo (+60 000 pratiquants) ou le triathlon (+80 000 licenciés) ont connu des hausses significatives.

Cependant, Marie Barsacq reconnaît que "certaines fédérations n’ont pas pu accueillir tous les pratiquants, faute de moyens". Elle insiste sur la nécessité de "proposer plus de lieux d’accueil, plus d’éducateurs" pour fidéliser ce nouveau public.

Amélie Oudéa-Castéra, nouvelle présidente du CNOSF, estime que "l’héritage sportif est en demi-teinte". Si des éléments positifs comme les "30 minutes d'activité physique quotidienne" ou les "5600 équipements de proximité" sont salués, d'autres dispositifs cruciaux, comme les deux heures de sport pour les collégiens, n'ont pas été soutenus.

La question du Pass'Sport, maintenu mais restreint aux 14-17 ans, est également une source d'inquiétude, alors que de jeunes enfants ne respectent pas les recommandations de l'OMS en matière d'activité physique.

L'héritage matériel, avec la transformation du Village Olympique en logements, l'accélération du Grand Paris Express, et l'aménagement de pistes cyclables, est jugé plus convaincant. Cependant, "Paris 2024 s’est [...] heurté à une situation économique face à laquelle, de manière réaliste, il ne fallait pas attendre de miracles".

La ministre Marie Barsacq reconnaît que les sportifs ont "raison de lancer le débat" pour trouver le bon équilibre et respecter la promesse que "s'ils performaient, nous ferions en sorte de mettre plus de sport dans le quotidien des Français". Le débat sur le financement du sport français, un an après des Jeux unanimement salués, est donc plus que jamais ouvert.

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Et si le Tour de France était l’événement le plus digital de 2025 ?

Le Tour de France c’est l'événement de l’année.

Plus de 40 millions de Français ont regardé le Tour de France à la télévision.

Mais surtout : le Tour cartonne sur le digital.

Pourquoi ? Comment ? Voici ce qu’il faut retenir.

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L’opération a généré une vague de contenus natifs (vlogs, POV, formats courts), publiés en sur les comptes des participants. Avec plus de 620M de vues sur le hashtag #TourDeFrance, TikTok confirme sa place centrale dans la nouvelle façon de consommer le Tour.

### Les influenceurs prennent le guidon

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Leur force ? Rendre l'événement plus accessible, plus drôle, plus humain. Résultat : des millions de vues cumulées et un vrai lien de proximité.

### L’archive comme levier narratif

Pour nourrir cette dynamique, le Tour mise aussi sur le storytelling historique.

Des contenus courts reviennent sur les moments cultes du cyclisme : anecdotes mythiques du Mont Ventoux, le parcours d’Eddy Merck, les secrets du Tour de France.

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