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Je vous souhaite un très Joyeux Noël et de très bonnes fêtes de fin d’année.
Après une petite pause de quelques jours, on se retrouve dès le lundi 29 décembre pour finir l’année en beauté et lancer 2026 au mieux.
Olivier
Top Story
L’OM structure son influence internationale avec "Powered by Marseille"
L’Olympique de Marseille franchit une nouvelle étape dans sa "stratégie d’internationalisation" en officialisant le lancement de son propre réseau de coopération : "Powered by Marseille".
Loin d'une simple opération de communication, cette initiative vise à établir un "cadre de référence des coopérations internationales" du club phocéen, reposant sur l'exportation de son savoir-faire technique et de son image de marque.
Un premier ancrage en Espagne
Pour inaugurer ce dispositif, l'OM a choisi le Gimnàstic de Tarragona. Pensionnaire de la troisième division espagnole (Primera Federación), cette "institution historique, solidement ancrée dans son territoire" devient le laboratoire de cette nouvelle méthodologie.
Le partenariat ne se limite pas au terrain : il englobe "l’échange de bonnes pratiques en matière de méthodologies sportives et de formation", mais aussi un volet business visant à soutenir "la croissance, la visibilité et l’engagement" du club catalan.
Concrètement, cela se traduira par des "actions conjointes en Espagne" et l'organisation d'événements locaux, permettant à l'OM de tisser sa toile en Catalogne sans investissement capitalistique direct.
Ni MCO, ni alliance : la voie du "soft power"
Ce modèle "Powered by Marseille" marque une différenciation nette dans le paysage actuel de la gouvernance des clubs. Il s'éloigne radicalement de la Multi-Club Ownership (MCO), popularisée par le City Group, Red Bull ou plus récemment BlueCo (Chelsea/Strasbourg), qui repose sur l'acquisition de parts sociales et une hiérarchisation sportive stricte des actifs (clubs satellites). Ici, l'OM ne rachète pas, il labellise et accompagne.
Il se distingue également de la Global Football Alliance (GFA), co-fondée par l'AS Saint-Étienne. Là où la GFA fonctionne comme un "hub" horizontal de clubs indépendants (16 clubs, 20 pays) mutualisant des ressources (scouting, RSE, digital) dans une logique d'égal à égal, l'approche marseillaise semble plus verticale.
L'OM se positionne en entité "tutrice" ou "partenaire expert" qui apporte sa méthodologie et sa marque ("Powered by") pour valoriser un actif tiers. C'est une stratégie de "soft power" et de franchise technique qui permet à l'OM d'étendre sa zone d'influence et de détection à moindre coût, tout en monétisant potentiellement son expertise de formation.
Cette initiative s'inscrit dans une tendance de fond où les grands clubs cherchent à étendre leur influence via l'expertise plutôt que le rachat pur, à l'image des liens historiques entre l'OL et le Dakar Sacré-Cœur, où l'expertise française professionnalise un club local sécurisé par une prise de participation minoritaire.
La démarche rappelle également le "pipeline exclusif" du FC Metz avec Génération Foot, focalisé sur le sourcing de talents, ou encore l'approche "Joint-Venture" du Bayern Munich avec le Los Angeles FC pour mutualiser le scouting sans toucher à l'indépendance des clubs. Enfin, la logique de vente de savoir-faire se rapproche du modèle de consulting du SL Benfica, où le club audite des structures étrangères.
Avec "Powered by Marseille", l'OM tente une synthèse ambitieuse : apporter une méthodologie et créer un ancrage territorial fort, tout en valorisant sa marque à l'international.
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