Comme tous les matins, retrouvez l’essentiel de l’actualité des affaires du sport et de l’esport Merci pour votre lecture et n’hésitez pas à la partager !

En 2027, la finale du Top 14 pourrait se jouer au Camp Nou

Les phases finales de Top 14 vont débuter, mais c’est l’édition de 2027 qui fait l’actualité. La délocalisation des grands événements est une stratégie de plus en plus prisée pour maximiser les revenus et l'exposition internationale. La Ligue Nationale de Rugby explore activement la possibilité d'organiser la finale du Top 14 de la saison 2026/2027 au Camp Nou rénové de Barcelone, une initiative qui, si elle se concrétise, marquerait une étape significative dans l'internationalisation du rugby français.

La stratégie de délocalisation : un précédent réussi

L'idée d'une finale du Top 14 à Barcelone n'est pas nouvelle et s'appuie sur un précédent couronné de succès. En effet, la finale de 2016, qui avait vu le Racing 92 s'imposer face à Toulon (29-21), s'était déjà déroulée dans la capitale catalane. Cet événement avait attiré 99 124 spectateurs, témoignant du potentiel d'attraction d'une telle délocalisation. Les circonstances de l’organisation étaient néanmoins particulières : avec l’organisation de l’Euro 2016 de football en France, aucun grand stade n’était disponible.

Cette fois, la LNR aurait une volonté affirmée de délocaliser à Barcelone. Ce dossier complexe serait actuellement géré par Paul Goze, l'ancien président de la LNR, qui avait déjà été l'instigateur de cette première réussie.

Le choix du Camp Nou, stade emblématique du FC Barcelone, est particulièrement stratégique. Actuellement en rénovation pour un montant total de 1,45 milliard d'euros depuis 2023 , l'enceinte devrait pouvoir accueillir 105 000 spectateurs à partir de 2026, ce qui en fera le plus grand stade d'Europe. Cette capacité d'accueil accrue représente un avantage financier considérable en termes de recettes de billetterie, élément clé de la rentabilité des grands événements sportifs.

Les enjeux contractuels et les perspectives d'internationalisation

La volonté de la LNR d'organiser une finale au Camp Nou s'inscrit dans un cadre plus large de gestion des lieux de finales. Yann Roubert, le nouveau patron de l'instance régissant le rugby professionnel français, avait précédemment indiqué que "24 ou 25 des 30 prochaines finales auront lieu au Stade de France" , conformément à l'accord passé avec le nouveau concessionnaire, GL Events. Cela laisse donc une marge de "cinq ou six" finales potentielles pour une délocalisation.

Bien que Yann Roubert n'ait pas directement confirmé l'information concernant Barcelone, il a reconnu qu'"on a des beaux souvenirs de 2016 au Camp Nou, évidemment". Il a également précisé que "c’est une possibilité qu’on a de l’événementialiser en dehors du Stade de France" , mais qu'il "n’y a pas de certitude qu’on le fasse". Cette approche prudente mais ouverte suggère que la LNR évalue sérieusement les opportunités offertes par des marchés extérieurs pour dynamiser son produit phare.

Une telle délocalisation présente de multiples intérêts. Au-delà des recettes de billetterie, elle permettrait de toucher un public nouveau, d'élargir la base de fans du Top 14 et du rugby français, et d'attirer de nouveaux sponsors internationaux désireux d'associer leur image à un événement prestigieux et délocalisé. Cela pourrait également renforcer le positionnement du Top 14 sur la scène sportive européenne, en le comparant à d'autres ligues majeures qui explorent également des stratégies de délocalisation (par exemple, la NFL ou la NBA dans plusieurs pays européens).

La délocalisation d'une finale du Top 14 à l'étranger, bien que potentiellement lucrative, n'est pas sans inconvénients et pourrait attirer plusieurs critiques envers la LNR. Une telle décision pourrait être perçue comme un manque de respect envers les supporters français qui sont le cœur du rugby national et qui se verraient contraints à un déplacement long et coûteux pour assister à l'apogée de leur championnat. Cela pourrait diluer l'identité et l'ancrage territorial du Top 14, un championnat qui tire sa force de ses racines régionales et de l'ambiance unique de ses stades en France.

La décision finale, attendue dans les prochains mois, sera un indicateur clé de la stratégie d'expansion de la LNR et de sa vision pour l'avenir du rugby professionnel français.

À lire sur le figaro, la dépêche 💰

Plus de 100 000.

C’est le nombre de casquettes Roland-Garros vendues chaque année pendant le tournoi parisien. Cela représente les plus grosses ventes des 650 000 produits vendus durant les deux semaines du tournoi.

À lire sur dhnet 💰

Voici le lien le plus cliqué dans le newsletter précédente

Après le choc Comolli, une révolution commerciale va s’opérer au TFC avec l’arrivée de Sportfive - les violets