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Au cœur de l’imbroglio des droits TV, le PSG est devenu la banque des clubs français
Le football professionnel français entre dans sa nouvelle saison dans un contexte financier des plus complexes. En pleine crise des droits TV, avec des revenus en baisse et une nouvelle plateforme, Ligue 1 +, à lancer, le modèle économique de la Ligue 1 est sous pression. Paradoxalement, c'est le Paris Saint-Germain, le club qui incarne la domination outrancière du championnat, qui s'est érigé en "banque des clubs français" et en garant de leur survie.
La bouée de sauvetage du PSG
La dégringolade des droits TV, passés de "726,5 millions d’euros" par an (2016-2020) à "un montant inférieur à 500 millions" depuis 2024, et à peine plus de 100M€ garantis pour la saison à venir, a contraint de nombreux clubs à "se serrer la ceinture" et à activer le "levier de secours" de la vente de joueurs. Dans cette perspective, le PSG est devenu une source importante de revenus pour ses rivaux. Le club de la capitale a versé 55 millions d’euros à Lille pour le transfert de Lucas Chevalier et 50 millions d’euros à Rennes pour Désiré Doué.
Le cas de l'Olympique Lyonnais est le plus emblématique de cette dépendance. Rétrogradé en première instance par la DNCG, le club "n’a dû son salut qu’à la magnanimité de Nasser al-Khelaïfi". Le président du PSG a réglé l'intégralité du transfert de Bradley Barcola pour "45 millions d’euros (et 5 millions d’euros de bonus)", une transaction qui a permis à l'OL d'obtenir son maintien en Ligue 1.
Cette opération met en lumière l'immense gouffre financier qui sépare le PSG, avec un chiffre d'affaires de "805,9 millions d’euros", des autres clubs français, à l'image de l'OL, troisième club hexagonal, qui affichait "264,1 millions d’euros" de revenus à l'issue de la saison 2023-24.
Néanmoins, si ces opérations sont cruciales pour les clubs concernés, il convient de souligner que le PSG réalise globalement moins d'opérations de ce type avec d'autres clubs français qu'un club comme l'Olympique Lyonnais pouvait en faire au début des années 2000. L'OL s'était alors positionné comme une plateforme d'échanges privilégiée, achetant et vendant de nombreux joueurs au sein du championnat. Le PSG, quant à lui, concentre ses achats sur quelques joueurs ciblés pour des montants importants, sans pour autant tisser le même maillage de transferts réguliers avec le reste de la Ligue 1, soulignant également l’écart entre les exigences sportives du PSG et celles des autres clubs du championnat.
Un levier de pouvoir et un conflit d'intérêts
Cette position de force du PSG se manifeste également dans le conflit en cours sur les droits TV. BeIN Sports, dont le président est également Nasser al-Khelaïfi, n'a pas versé la totalité de son premier trimestre de paiement à la LFP. La raison invoquée est la restriction contractuelle qui empêche beIN de diffuser la même équipe plus de "huit fois sur une saison". Cette action de rétorsion illustre la puissance du dirigeant qatari et les conflits d'intérêts potentiels au cœur de la gouvernance du football français.
Le pari risqué de Ligue 1 + pour l'avenir
L'avenir du modèle économique du football français repose en grande partie sur le succès de la nouvelle chaîne Ligue 1 +. Nicolas de Tavernost, président de LFP Media, évalue les revenus de cette plateforme à "150, 200 millions d’euros par an", une somme qui ne représente même pas la moitié de ce que garantissait le précédent contrat avec DAZN.
Le succès du PSG en Ligue des champions pourrait rayonner sur l'ensemble du championnat et attirer de nouveaux abonnés, mais à court terme, la "crise profonde" du football français persiste. Dans ce contexte, la qualification directe pour la Ligue des champions est devenue, pour les clubs, "une question de survie".
La nouvelle plateforme de la LFP, "hyper diffusée" notamment via les quatre opérateurs du territoire, est la clé pour relancer les finances des clubs et réduire leur dépendance au PSG.
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