Comme tous les matins, retrouvez l’essentiel de l’actualité des affaires du sport et de l’esport Merci pour votre lecture et n’hésitez pas à la partager !

"On manque de visionnaires dans le sport féminin", constate Allison Pineau

Six mois après sa retraite sportive, l'ancienne handballeuse star, Allison Pineau, dresse un bilan lucide et critique de l'économie du sport féminin, un secteur qu'elle veut désormais réconcilier avec le business.

Sa conviction est nette : "On manque de visionnaires dans le sport féminin". L'ancienne meilleure joueuse du monde (2009) appelle à une rupture avec le court-termisme qui fragilise les structures.

Du court-termisme à la dépendance des sponsors

Allison Pineau constate que, malgré les évolutions positives (tenues, visibilité) depuis ses débuts en 2006, le niveau de professionnalisme est "encore insuffisant" car il repose sur des bases économiques précaires. Le modèle est "très fragile" : "dès qu'un sponsor, présent depuis des années, s'en va, c'est problématique". Elle souligne que lorsque les partenaires doivent faire des économies, "la première ligne qui saute, c'est bien souvent le sponsoring, le mécénat".

Elle critique les clubs qui sont "dans une démarche court-termiste" et qui négligent l'investissement en dehors du terrain. Allison Pineau illustre cette incohérence par sa propre expérience dans un grand club de Ligue des champions : on lui proposait un poste pour développer l'image, mais "sans me donner de budget", préférant "payer de gros salaires" plutôt que de dégager des fonds pour un poste marketing.

Le marketing de l'attachement, au-delà du résultat

Pour Allison Pineau, le salut passe par l'adoption d'une vision long terme et la création de valeur ajoutée au-delà de la performance sportive. Elle insiste : "On ne peut plus se permettre de ne vendre que du résultat", car si les résultats sont en baisse, "les revenus sont entièrement dépendants".

Le sport féminin doit revoir sa copie pour attirer les investisseurs et doit se vendre auprès de son public naturel. Elle souligne qu'"il faut parier sur le long terme" et que "les femmes doivent acheter le sport féminin" pour qu'il soit visible.

Des exemples comme la WNBA aux États-Unis et des investisseurs visionnaires comme Alexis Ohanian ou Michelle Kang sont cités. Elle met en avant l'exemple de la fédération de foot allemande, qui va investir "quasiment 100 millions d'euros" pour créer une société commerciale dédiée à ses joueuses.

Le message final aux clubs est d'apporter aux spectateurs "d'autres formes d'attachement" que la seule victoire, et de proposer du "gagnant-gagnant" aux partenaires, pour construire des bases solides.

À lire sur france info

🎁 Recommandez le Café du Sport Business et remportez des mois d’abonnement premium gratuits en partageant le lien suivant : {{rp_refer_url}}

{{rp_personalized_text}}.

Les calendriers de l’avent de l’Olympique Lyonnais sold-out - cassandre thezenas

LVMH et le Stade Toulousain célèbrent le retour d’Antoine Dupont sur les terrains - sport buzz business

Cinq joueurs du Poitiers Basket 86 ont participé à une course aux denrées pour la Banque Alimentaire

Voici le lien le plus cliqué dans le newsletter précédente

Comment la fan experience du RC Lens est devenue une référence - simon léon

Retrouvez toutes les offres d’emploi publiées ici sur lecafedusportbiz.fr