La LNB ET DAZN détaillent les enjeux de la nouvelle saison 24-25 de Betclic Elite
La Ligue Nationale de Basket a dévoilé les contours de sa nouvelle saison, marquée par un partenariat exclusif avec DAZN. Si ce choix s’inscrit dans une volonté de sécuriser les revenus télévisuels et de développer l’audience, il soulève plusieurs interrogations.
Un contexte favorable mais des enjeux élevés
Porté par les succès de l’équipe de France aux Jeux Olympiques et par une croissance soutenue des revenus extérieurs, le basket français semble bien parti pour la saison 2024-2025. Néanmoins, la LNB fait face à un défi de taille : maintenir cet élan tout en s’adaptant aux nouvelles habitudes de consommation des spectateurs.
Le partenariat avec DAZN est ambitieux. Comme le souligne Brice Daumin, CEO de DAZN en France, « DAZN est une plateforme 100% digitale, on est pas un broadcaster habituel, on est le leader mondial de diffusion de sport en streaming ». Cette alliance promet une visibilité accrue pour le championnat de France, mais le prix de l’abonnement, qui inclut également d’autres sports, pourrait freiner une partie des fans.
Les défis du modèle économique
L’un des principaux enjeux de cette nouvelle saison réside dans la capacité de DAZN à attirer un public suffisamment large pour justifier l’investissement. Le risque de piratage, déjà observé pour la Ligue 1, plane également sur la Betclic Elite. Si le prix de l’abonnement de 19,99€ (sans engagement) ou 14,99€ (avec engagement) est jugé trop élevé, une partie des fans pourraient être tentés de contourner les droits.
Philippe Ausseur, président de la LNB, se veut rassurant : « L’ensemble des ligues est en accord avec ce que je vais dire. On ne peut pas tolérer d’une manière ou d’une autre le piratage, sinon on remet en cause le modèle du sport professionnel ». Néanmoins, il reconnaît que pour un spectateur qui ne s’intéresse qu’au basket, l’offre peut sembler chère.
La LNB mise beaucoup sur la diversification de ses sources de revenus pour compenser les éventuelles pertes liées à l’abonnement DAZN. Le développement de nouveaux partenariats, notamment dans les secteurs du « fashion & retail », est une priorité. Comme le précise Ausseur, « Cette année, les revenus extérieurs vont encore augmenter de 15% ! ».
Un pari sur l’avenir
En misant sur le streaming et sur DAZN, la LNB prend un risque calculé. Si ce choix s’avère payant, le basket français pourrait connaître un nouvel âge d’or, lui qui vient de finir une saison à “plus de 2 millions de spectateurs cumulés en Betclic Elite et en pro B, une augmentation de 11% des revenus extérieurs.”
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