Les clubs de Top 14 et de Pro D2 vont mieux

Le rugby français va plutôt bien. Les clubs remplissent notamment leurs stades. La DNACG, qui va prochainement publier son rapport annuel, dresse un bilan plutôt flatteur pour la saison 2021-2022, proche d’un retour à la normale après les restrictions des saisons précédentes.

Le Top 14 et la Pro D2 ont vu les produits d’exploitation progresser de 43 %, pour atteindre 515 millions d’euros, contre un peu moins de 360 pour l’exercice précédent, encore largement impacté par le Covid et ses jauges réduites.

Pour la Première Division uniquement, ils s’élèvent à 371 M€ avec une hausse des produits de partenariats (+67 M€), des recettes de match (+ 43 M€) ou encore des ventes de marchandise (+13 M€). Les partenariats, première source de revenus des clubs (45 %) et véritable socle de leur modèle économique, sont, par exemple, revenus à un niveau proche de la saison 2018-2019 (233,3M€, contre 233,8M€).

Les spectateurs sont également revenus dans les stades, avec une affluence moyenne de 13 400 pour la saison dernière, tout proche du record de la saison 2018-2019 (13 700, hors phase finale). Or, ce chiffre pourrait être dépassé cette année, puisque la LNR revendique une moyenne de 14 500 spectateurs après les 23 premières journées (et alors que Toulon doit encore jouer un match à Marseille)

Les bonnes relations avec Canal+ permettent à la LNR et aux clubs de bénéficier d’une bonne visibilité sur cette ligne de recette (qui n’est pas la plus importante), tout en profitant de l’exposition offerte par la chaîne cryptée (avec le match le dimanche soir notamment, même s’il est moins favorable aux hospitalités et à la billetterie)

Certains clubs affichent des déficits, mais ces déficits sont assumés par leurs actionnaires ; la LNR ne s’en émeut pas particulièrement. L’ensemble des clubs professionnels affichent un déficit d’exploitation de près de 28 millions d’euros, dont plus de 26 millions pour le seul Top 14 (8 clubs sont en déficit) et près de 19 millions pour un seul club (le nom du Stade français circule avec insistance). Le salary cap limite, de toute façon, les folies.

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